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Le coup d’état du 1er février 2021 en Birmanie donne du fil à retordre aux dirigeants à plusieurs niveaux. L’ONU, compétente dans la gestion de ces crises, s’emploie à trouver une solution aux violences constatées dans ce pays. Ainsi, elle convoque la junte birmane à « mettre fin » à ces violences inouïes.
Une déclaration optée à l’unanimité
Le mercredi 10 mars 2021, l’Organisation des Nations Unies a invité la junte de la Birmanie à se retenir au maximum face aux révoltés. En effet, cette invitation a été adoptée à l’unanimité par les membres de l’organisation. La Chine et la Russie, traditionnellement alliées à la Birmanie, ont participé à cette déclaration.
L’ONU par son Conseil de Sécurité, a condamné avec la dernière rigueur les brutalités employées à l’encontre du mouvement de contestation, où plusieurs forces de l’ordre ont lancé une attaque à Rangoun. Cette attaque vise les opposants à la junte qui ne sont rien d’autre que des cheminots grévistes.
Une répression en continuité
La junte birmane, en dépit des volontés de la communauté internationale, poursuit sa répression. Le déploiement des forces de l’ordre continue de s’observer à plusieurs niveaux, dont l’enceinte de résidence du personnel ferroviaire appartenant à la gare Ma Hlwa Gone.
Une femme explique de façon anonyme qu’ils opèrent en bloquant les portes et en les détruisant pour pénétrer dans les appartements. D’après elle, au moins 700 employés de cette gare sont mêlés dans le mouvement de la rébellion civile.
Des interpellations à la longue
Pendant que les manifestations sont devenues le quotidien du pays, la junte ordonne aux travailleurs ayant arrêté le travail, dans l’objectif de mettre la pression sur les soldats, de se remettre au travail. Sans quoi, ils s’exposeraient à des risques de licenciement et aussi de représailles. Dans le quartier d’Okkalapa, des interpellations ont été procédées, avoisinant la centaine.
Depuis le 1er février 2021, environ 2000 personnes ont été mises aux arrêts et une soixantaine de civils ont été abattues.